2016 Grandes Antilles

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Grandes Antilles

Nous quittons les USA en direction des Grandes Antilles:
Cuba
République dominicaine
Puerto Rico (Puerto Rico, Vieques, Culebra)

Nous continuerons via les Îles Vierges américaines, la Guadeloupe et les Îles sous le vent




Pour voir la partie du voyage au USA et le Canada. Click here...
Après un merveilleux séjour au Canada, nous revenons à la baie de Chesapeake depuis Seattle, visitant les parcs nationaux de Rainier, Yellowstone, Grand Teton et un séjour prolongé au Montana.

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CUBA


2016.01.15 CUBA - Marina de Hemingway  23°05.408 N 082°29.844 W



Nous trouvons enfin une fenêtre météo pour passer de Key West à Cuba. C’était moins une : Jacques et Christine devaient prendre un avion à la Havane pour la Suisse, et sans cette fenêtre providentielle ils auraient dû partir de Miami : les aléas de la vie en mer…

Les conditions n’étaient pas optimales: un vent de 15-20 noeuds, mais des vagues bien formées et très serrées. L’équipage a été mis à rude épreuve. Nous avons passé le Gulf Stream, avec des quarts de 2-3 heures : agréables d’avoir deux équipiers supplémentaires !
Nous sommes arrivés à la bouée d’eaux saines au large du chenal qui mène à la marina Hemingway à 7.30 am. L’entrée de la marina peut être compliquée, voir impossible, lors de vent du Nord, ce qui n’a pas été le cas pour nous.
Une fois franchie la passe, arrêt obligatoire devant les quartiers de l’immigration. Maria est capitaine pour ce voyage, les officiels sont quelque peu étonnés… Le monde de la voile a longtemps été plutôt machiste, c’est bien de voir une femme aux commandes.

Maria entre à Cuba avec son passeport canadien, elle obtient d’emblée un visa pour 2 mois. Willy doit se contenter, avec son passeport suisse, d’un visa de un mois. Notre Iridium est mis sous scellés, nous pourrons le réutiliser à notre départ de la marina… Les autorités ne mettent pas de sceaux sur les passeports, afin d’éviter des problèmes à la frontière US. Cette situation absurde, embargo économique et difficultés administratives, devrait se régulariser ces prochaines années.

Nous procédons ensuite vers la marina et nous nous mettons long side dans le canal 1, séparé de la mer ouverte par une étroite bande de terre. Les responsables de la marina nous y attendent. Gabriel, le dockmaster, nous communique les tarifs : 25 USD pour chaque visa, 50 USD pour le permis de navigation, 0.55 USD par pied pour la marina.

Les responsables des services vétérinaires et de l’environnement suivent, demandent les documents de Niki, veulent savoir ce que nous avons à bord comme denrées alimentaires, œufs, poulet et porcs ne sont pas les bienvenus. Ce sont les seuls fonctionnaires qui demandent un pourboire. Nous leur donnons 20 USD.
Nous nous initions aux subtilités de la monnaie locale. Les CUC sont l’équivalent de l’USD. 1CUC équivaut à 25 pesos nationaux, qui sont utilisés essentiellement par les Cubains, les touristes utilisant les CUC.

La marina est charmante, bien qu’elle ait connu des jours meilleurs. Le jour suivant notre arrivée, de puissants vents du nord commencent à souffler, les vagues sont telles que la mer entre dans le canal de la marina et en fait augmenter le niveau. Tous les bateaux posent des ancres sur la terre ferme de l’autre côté du canal, afin de maintenir le bateau loin du quai,. Nous craignons que l’eau passe par-dessus le quai, amenant PITU à flotter dans la prairie adjacente, si nous ne posons pas les ancres sur la rive en face… très instructif. Avec Jacques, nous sommes passés maîtres dans cette opération.

Jacques et Willy meten anclas al otro lado del canal para asegurar PITU











La météo ne change pas depuis notre arrivée, nous devons changer nos projets: à l’origine nous souhaitions naviguer avec Jacques et Christine sur la côte sud de Cuba, mais avec la succession de coup de vent su Nord, cela est impossible, il est même impossible de sortir de la marina, la passe étant impraticable avec de telles conditions. Nous profitons donc de visiter la Havane et l’intérieur du pays.
Nuestros amigos Suizos Jacques y Christine

La Havane est très intéressante.Elle compte 3 millions d’habitants, mais c’est le centre, la vieille ville, qui vaut le détour. L’architecture coloniale y est omniprésente. Plusieurs anciens édifices ont été rénovés, d’autres sont en attente de nouveaux moyens.

Lors de la révolution cubaine de 1959, la dictature de Batista fut abattue et remplacée par le régime de Fidel Castro. Son frère Raul et Ernesto Che Guevara jouèrent un rôle primordial dans ce passage. La révolution fut bien acceptée par les Cubains, en général. Beaucoup s’enfuirent cependant aux USA, notamment les riches familles qui virent leurs biens et maisons étatisés. Dans ces maisons, souvent magnifiques, on trouve aujourd’hui des hôtels, des restaurants, des administrations. Les fermes furent confiées aux paysans, qui les exploitent et vendent toujours leurs produits aux commerçants. Comme en URSS, l’économie planifiée ne fut pas un grand succès. Aujourd’hui par exemple, les producteurs de viande de bœuf ne vendent qu’aux fournisseurs des restaurants touristiques de l’Etat, ce qui rend presque impossible aux Cubains de consommer ce type de viande. On trouve sur le marché du poulet et du porc. Les œufs sont rares.
Juste après la révolution fut établi le carnet du panier familial, grâce auquel chaque famille peut acquérir des biens alimentaires de base, en fonction du nombre d’individus qu’elle compte, à bas prix. Le hic est qu’aujourd’hui les quantités disponibles ne suffisent que pour une semaine, ce qui provoque un réel problème pour les familles qui n’ont pas beaucoup de ressources.
L’embargo commercial américain, décrété après la crise des missiles en 1962, a provoqué pour les Cubains une privation de nombreux biens et services. Le pays a été aidé par l’URSS jusqu’en 1991, depuis la situation est devenue compliquée. Raul Castro a ouvert depuis peu l’initiative individuelle, l’économie progresse donc peu à peu. Reste le fait que les disparités sont énormes, que certains secteurs sont totalement aberrants, par exemple l’importation de voitures qui peut se faire mais à des prix exorbitants, ou les télécommunications. Très peu de Cubains sont connectés à internet, de plus ce dernier est surveillé et censuré par le gouvernement. Inutile donc de dire que l’annonce d’Obama de supprimer l’embargo américain ouvre un immense espoir.

Les touristes paient en CUC, mais pour les marchés locaux, les boulangeries ou les échoppes de vendeurs de fruits il est préférable de payer en monnaie nationale.
Pour visiter la Havane depuis la marina, rien de plus simple : on se met au bord de la route, on agite une main et une de ces célèbres voitures cubaines, des anciens modèles américains des années 1950, s’arrête et nous amène à la Havane pour 10 CUC, une chiffre énorme pour un Cubain, dont le salaire moyen est de 20 USD, donc 20 CUC. Cette différence entre monnaie touristique et monnaie nationale ouvre un gouffre entre les acteurs liés au tourisme et celui du reste de la population. Un chauffeur de taxi gagne donc nettement mieux qu’un médecin ou autre universitaire.




Palacio del Segundo Cabo: Construccion barroca de la epoca colonial XVIII
donde vivia la segunda autoridad de cuba despues del Capitan General








Nous visitons la Havane avec nos amis. Les rues piétonnes de centre sont très agréables, les belles façades rénovées contrastent parfois avec d’anciennes belles maisons plus ou moins à l’abandon. Plusieurs musées sont intéressants, nous assistons à un spectacle de l’Ecole de danse contemporaine de Cuba au prestigieux Grand Théâtre de la Havane. Détails frappants, les prix des billets pour les Cubains sont dérisoires, un encouragement direct à la culture. Les prix pour les touristes sont plus élevés mais restent très modestes par rapport aux théâtres européens.
Les restaurants sont nombreux à la Havane, on peut manger pour 2.50 à 12-15 CUC. Les restaurants sont soit de l’Etat, en général plus chers, ou de particuliers. Souvent les restaurants d’Etat sont placés dans des anciennes maisons particulières, très luxueuses, le service est excellent.











































El Malecon
















Nous prenons un taxi pour nous conduire à l’intérieur, au parc naturel Las Terrazas. Les paysages sont agrémentés de palmiers et de végétation tropicale.
























 









Le rhum cubain est célèbre, Cuba a été un des plus grands producteurs mondiaux. Ernest Hemingway, qui avait une maison toujours existante près de la Havane, fut un grand dégustateur de rhum cubain, notamment sous forme de son célèbre Daiquiri ou de mojito.  Le Floridita est toujours un bar célèbre où l’on sert le Daiquiri selon Hemingway.

Dans la plupart des lieux publics on trouve des groupes de musique, variée et très agréable. Les chauffeurs de taxi aiment mettre leur radio à tout volume pendant la course.

















Jacques et Christine repartent vers la Suisse le 25 janvier. Nous attendons le passage d’un nième front froid et partons le 30 janvier pour Bahia Honda. Nous commeçons notre tour de l’île.



2016.01.30 Bahía Honda 22°58.161 N 83°09.680 W - 41M

Après la tempête, le calme. Nous faisons le parcours au moteur, avec un peu de courant contraire, les effets du Gulf Stream. Nous mouillons devant le bureau des gardes côtes, qui sont censés venir à bord, mais nous ne les voyons pas. Bahia Honda n’offre rien de spécial, c’est un bon mouillage pour passer la nuit.







2016.01.31 Cayo Levisa 22°52.66 N 83°31.476 W - 33M

Nous pensons trouver nos amis Ernest et Patricia de Maranatha à Cayo Levisa, mais ils sont repartis. Cette halte est potentiellement charmante, mais nous avons été accueillis par une pluie battante.





 

2016.02.01 Pta Alonso de Rojas (Pasa Roncadora) 22°36.753 N 84°07.745W - 52M

afortunadamente paso porun lado






En arrivant à la Pasa Roncadora depuis le canal de Floride nous entrons dans les hauts-fonds où nous naviguerons jusqu’à Los Morros, à la pointe Ouest du Cuba. La baie à la pointe Alfonso de Rojas est entourée de mangroves et offre une protection excellente.



2016.02.02 Cayos de la Lena 21°55.343N 84°49.114W -  63M

Le Cayos de la Lena offre un canal entre les mangroves avec une profondeur de 3.5 m. Nous n’y rencontrons que des pêcheurs qui viennent nous offrir des langoustes, que nous troquons contre des articles de toilette, des T-shirt, des casquettes. Ils sont heureux et curieux, nous passons beaucoup de temps à discuter avec eux. Nous sommes surpris par l’excellent degré d’instruction et la politesse de ces gens.






Pescadores muy queridos se acercan para cambiar Langostas por productos basicos como Jabones, maquinas de afeitar etc y por que no Ron ...




Les pêcheurs nous apprennent à préparer la langouste



Lo que queda despues de una buana cena!

Les pêcheurs on un quota de 12 Tonnes de langouste par saison.

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Nous échangeons des produits de toilette, casquettes etc... par des langouste




2016.02.06 La Bajada - Las tetas de Maria la Gorda 21°55.586N 82°29.951W - 52M

Los Morros y el Cabo de San Antonio
La mer des Caraïbes et le golfe du Mexique sont reliés par le détroit du Yucatan. Le courant qui porte au nord est comparable à celui du Gulf Stream. Le courant circule en boucle dans le golfe du Mexique et se nomme Loop Current. On peut dire que le détroit du Yucatan et celui de Floride constituent le point d’origine du Gulf Stream.
Nous profitons d’un courant favorable qui longe le bord de Cuba pour doubler le Cabo San Antonio et commencer notre route vers l’Est.

Les vents d’Est contre le courant peuvent lever une mer confuse et agitée. Nous profitons d’une fenêtre météo favorable pour atteindre la baie Corrientes, où nous rencontrons Maranatha. Nous partageons un repas à base de langouste sur PITU et une excellente pizza sur Maranatha. Nous espérons que le vent se calmera pendant la nuit, le mouillage est tout sauf confortable.








2016.02.08 Cayo Matías  21°32.943N 82°27.807W -  129M

La météo n’est décidemment pas avec nous. Nous décidons d’aller directement vers l’est, sans nous arrêter aux beaux Cayos des S. Felipe ni sur l’Isla de la Juventud. Nous mouillerons au Cayo Matias.
 L’Isla de la Juventud fut découverte par Colomb en 1494 lors de son deuxième voyage. Il la nomma « La Evangelista ». L’île était occupée par les Indiens Ciboney, qui appelaient l’île Ciguanea. Après la découverte de l’or en Amérique du Sud et au Mexique, l’île fut occupée par des pirates anglais, hollandais et français. En 1565, un corsaire anglais, John Hawkins, cousin de Francis Drake, fut le premier à se lancer dans le trafic d’esclaves entre l’Afrique et l’Amérique.
Les pirates et corsaires profitaient de la position géographique de Cuba pour attaquer les galions chargés d’or allant en Espagne, qui passaient par cette route, profitant du courant favorable du Gulf Stream. L’île offrait eau, pins pour les mâts, tout ce qu’il fallait pour la réparation et la construction de navires. Hennry Morgan utilisa l’île comme base, avec 12 bateaux et 700 hommes.
L’île fut baptisée aux 16e et 17e siècle Isla de Parrots ou Isla del Tesoro. Au 19e on l’appela Isla de los Pinos, on l’appelait aussi l’île de l’Exil, comme les Espagnols commencèrent à l’utiliser comme prison. En 1978, Fidel Castro appela l’île Isla de la Juventud, en l’honneur des milliers de jeunes venant du monde entier pour planter des agrumes et des arbres fruitiers, lors de programmes d’étude/travail.

Malheureusement l’île a beaucoup souffert lors de cyclones qui l’ont dévastée. Les vergers ont donc presque disparu. Plusieurs habitants de l’île travaillent aujourd’hui à Cayo Largo, une des perles du tourisme de la côte sud de Cuba. Ils travaillent 20 jours et reviennent chez eux pour 10 jours.

2016.02.10 Cayo Largo 21°37.338N 81°33.85 2 W- 61M

On accède à la marina Marlin de Cayo Largo en passant par un canal. Les eaux sont cristallines et calmes, cela nous réconforte, jusqu’ici nous n’avons vu que de l’eau fort agitée par le vent constant. C’est une île touristique, qui était inoccupée avant ce développement. Les Cubains n’y vivent pas, ils viennent de la côte sud de Cuba ou de l’Isla de la Juventud pour travailler.
L’atmosphère y est très différente que dans le reste du Cuba. Les catamarans de location, venant de Cienfuegos, défilent, un village touristique a été créé, avec hôtels, banques, centre médical, internet dans les hôtels.
Nous nous rendons compte ici à Cuba que la technologie des communications a bien pris pied dans notre vie, nous en avons besoin pour rester en contact avec la famille et les amis, et pour avoir de bons bulletins météo. Comme internet laisse beaucoup à désirer ici, nous utilisons Iridium pour envoyer des emails. Jacques nous envoie depuis la Suisse les fichiers Grib pour la météo. Merci l’ami pour ton aide !

Nous resterons ici quelques jours, en souhaitant que le vent d’Est se calme ou change un peu de direction pour reprendre notre route. Maranatha a fait un bout de chemin avec nous et est amarré près de nous.











Visite aux Iguanas











La clarté de l'eau est impressionante!







planificamos la nueva ruta

"Hasta La Vista" a Ernest y Patricia de Maranatha 


2016.03.28 Visita de Barack Obama a Cuba


Depuis des années un Président américain n’avait plus  mis pied à Cuba. Les Cubains attendent beaucoup de la levée de l’embargo économique américain. Ils souhaitent une meilleure vie, de meilleures communications et de pouvoir se déplacer librement dans les autres pays.


Bravo Obama ! Magnifique geste avant l’élection d’un autre Président.

Reflexiones de Castro


LUNES 28 DE MARZO DE 2016 • 08:23

Fidel Castro rompió el silencio tras la visita de Obama: "No necesitamos que el imperio nos regale nada"












Las reflexiones de Fidel Castro
Las reflexiones de Fidel Castro.Foto:Archivo
14230
LA HABANA (EFE).- Desde hace tiempo, desde que Raúl Castro lo reemplazó en el poder, desde que admitió estar enfermo y no contar con la energía necesaria para estar al frente del gobierno, Fidel Castro se comunica con el pueblo y con el mundo a través de las reflexiones que publica en el diario Granma, órgano oficial del comité central del Partido Comunista de Cuba.
Se esperaba que Fidel Castro hable por la visita de Barack Obama , de hecho desde que se conoce la noticia la gente aguardaba su opinión. Sin embargo, recién llegó hoy, a cinco días de que el presidente de Estados Unidos abandonara la isla.
Fidel Castro afirmó hoy que Cuba en su texto no necesita que "el imperio" le regale naday que el pueblo de este "noble y abnegado país" no renunciará "a la gloria, los derechos y a la riqueza espiritual que ha ganado con el desarrollo de la educación, la ciencia y la cultura".
" No necesitamos que el imperio nos regale nada. Nuestros esfuerzos serán legales y pacíficos, porque es nuestro compromiso con la paz y la fraternidad de todos los seres humanos que vivimos en este planeta", precisó Castro en un artículo titulado "Hermano Obama".
El antiguo líder cubano, de 89 años y retirado del poder en 2006, analiza en su "reflexión" el discurso que el presidente ofreció el pasado martes al pueblo cubano durante su visita a la isla, la primera de un mandatario estadounidense a la Cuba revolucionaria.
Fidel Castro y su hermano Raúl
Fidel Castro y su hermano Raúl.Foto:AP
"Somos capaces de producir los alimentos y las riquezas materiales que necesitamos con el esfuerzo y la inteligencia de nuestro pueblo", subrayó el líder de la Revolución cubana en la que es su primera reacción a la visita de Obama a Cuba.
El artículo del ex presidente, entre los conocidos como "reflexiones de Fidel", está fechado a las 10.27 de la noche del 27 de marzo, ha sido divulgado esta mañana en los medios oficiales de la isla y en él desgrana aspectos de las palabras de Obama el pasado martes desde el Gran Teatro de La Habana.
Sobre las declaraciones de Obama a favor de "olvidar el pasado y mirar el futuro", Castro considera que utilizó las "palabras más almibaradas" y afirma que los cubanos corrieron "el riesgo de un infarto" al escuchar al presidente de EEUU hablar de cubanos y estadounidenses como "amigos, familia y vecinos".
"Tras un bloqueo despiadado que ha durado ya casi 60 años, ¿y los que han muerto en los ataques mercenarios a barcos y puertos cubanos, un avión de línea repleto de pasajeros hecho estallar en pleno vuelo, invasiones mercenarias, múltiples actos de violencia y de fuerza?", aclara Fidel.
Según él, "un diluvio de conceptos enteramente novedosos" entraron en la mente de los cubanos que le escuchaban cuando éste afirmó que su visita a Cuba tenía el propósito dejar atrás la Guerra Fría en las Américas y de extender una "mano de amistad" al pueblo cubano.
Castro recuerda la Invasión de Bahía de Cochinos, cuando en 1961 "una fuerza mercenaria con cañones e infantería blindada, equipada con aviones, fue entrenada y acompañada por buques de guerra y portaaviones de Estados Unidos, atacando por sorpresa a nuestro país".
"Nada podrá justificar aquel alevoso ataque que costó a nuestro país cientos de bajas entre muertos y heridos. De la brigada de asalto proyanki, en ninguna parte consta que se hubiese podido evacuar un solo mercenario", recuerda Fidel Castro sobre aquel acontecimiento que profundizó la división entre EEUU y la Cuba Revolucionaria.
Fidel rompió el silencio tras la visita de Obama:
Fidel rompió el silencio tras la visita de Obama:.Foto:Archivo
Fidel Castro también critica que en las declaraciones de Obama sobre el origen mestizo tanto de Cuba como de EEUU no mencionara que "la discriminación racial fue barrida por la Revolución", que aprobó "el retiro y el salario de todos los cubanos" antes de que el presidente estadounidense "cumpliera diez años".
"La odiosa costumbre burguesa y racista de contratar esbirros para que los ciudadanos negros fuesen expulsados de centros de recreación fue barrida por la Revolución Cubana", afirma Castro, quien recuerda que la solidaridad cubana también libró esa lucha contra el racismo en Angola y otros pueblos de África.
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Republica Dominicana


2016.02.18 Passge de Cuba vers Republica Dominicana

Quatre jours et vingt heures de navigation assez dure pour passer de Cayo Largo à Haïti. La météo fut un paramètre important, nous savions qu’un violent front froid allait venir du Nord, rendant problématique le passage du canal entre Cuba et Hispaniola.
Il nous fallait passer de la pointe sud-est de Cuba, le Cabo Cruz, à la pointe Gravois sur Haïti avant l’arrivée du front froid. Nous avons donc navigué à la voile en appuyant au moteur contre un fort vent de Nord Est. Nous nous sommes retrouvés au large de l’île à Vache, Haïti, en pleine nuit avec des vents de 25 à 30 nœuds ainsi qu’une mer nous projetant en face des vagues de 2.5 m.  

Nous sommes enfin arrivés à la bahía de las Águilas  17°50.445 N 71°38.072W où nous avons ancrés pour nous reposer de cette traversée. La baie, en face d’un parc national, n’offre rein de spectaculaire, mais il s’agit d’un bon mouillage pas trop rouleur. 

2016.02.22 Isla Beata 17°36.781 N 71°31.591 W


Quatre jours et vingt heures de navigation assez dure pour passer de Cayo Largo à Haïti. La météo fut un paramètre important, nous savions qu’un violent front froid allait venir du Nord, rendant problématique le passage du canal entre Cuba et Hispaniola.
Il nous fallait passer de la pointe sud-est de Cuba, le Cabo Cruz, à la pointe Gravois sur Haïti avant l’arrivée du front froid. Nous avons donc navigué à la voile en appuyant au moteur contre un fort vent de Nord Est. Nous nous sommes retrouvés au large de l’île à Vache, Haïti, en pleine nuit avec des vents de 25 à 30 nœuds ainsi qu’une mer nous projetant en face des vagues de 2.5 m.  
Nous sommes enfin arrivés à la bahía de las Águilas  17°50.445 N 71°38.072W où nous avons ancrés pour nous reposer de cette traversée. La baie, en face d’un parc national, n’offre rein de spectaculaire, mais il s’agit d’un bon mouillage pas trop rouleur.




2016.02.23 Barahona 18°12.825 N 71°05.285 W






Malgré une météo favorable, le passage du Cabo Beata a été assez dur. Forte houle, vagues courtes et abruptes, et 15-20 nœuds de vent au nez.
A’ Barahona nous entrons dans un canal qui conduit au quai commercial, puis nous bifurquons dans une baie bien protégée. L’Armada de Guerra de Republica Dominicana monte à bord, passeports, immigration, sans oublier un petit cadeau… Ils arrivent sur un bateau de pêcheurs et Willy les ramène en Zodiac.

Le lendemain nous amarrons au quai du Club Nautique Manati, qui a juste une place. Nous faisons arriver du diesel par camion, notre réservoir est vide après la longue traversée depuis Cuba. En plus des 600 litres du réservoir, nous avons utilisée aussi 180 litres dans les bidons… jamais nous sommes passés aussi près de la panne sèche.
Nous trouvons un mécanicien débrouillard pour réparer notre Mercury, le moteur hors-bord, dont l’axe de transmission s’était brisé. Réparation rapide, bien faite et bon marché. Nous sommes bien loin des prix surfaits des USA.


La petite ville de Barahona résonne des rythmes de la côte, on y trouve toutes sortes de magasins et de restaurfants avec la musique à fond : merengue et bachata essentiellement. Les gens sont très aimables, mais la ville n’a vraiment rein de spécial.




2016.02.26 Bahia Calderas - Salinas


Immense baie avec un paysage montagneux plaisant. Il y a un petit village avec un restaurant qui offre internet et un repas très moyen. Nous découvrons après d’autres restaurants, locaux. Le secteur est une zone balnéaire pour les autochtones.
Les bureaux de la Marina de Guerra sont très loin du village, nous y allons en dinghy. Une longue course pour entendre que le despacho, le sésame qui nous permet de quitter le mouillage, ne pourra être délivré que le lendemain. Sous entendu : avec un bon pourboire il peut être fait ce soir et délivré près du mouillage. Le lieutenant commandant de la base en personne viendra nous l’amener. Rendez-vous à 6.30, à la tombée de la nuit. Notre compère arrive avec une heure et demie de retard. Ce côté abus d’autorité de ce type d’administration est des plus déplaisants.
Mais nous avons notre despacho et pourrons partir le lendemain.







Carnaval

2016.02.27 Boca Chica - Marina Zarpar 18°26.692 N 69°37.448 W




64 nautiques parcourus en 9 heures et nous sommes à la marina Zarpar, très bien abritée et très moderne. Nous sommes proches de Santo Domingo, la capitale et beaucoup de personnes sont en congé. Bateaux de pêche, jet skis et embarcations diverses passent de tous les côtés. Personne ne respecte les limites de vitesse, bien qu’une embarcation de la police patrouille sans cesse l’avant port.

C’est le jour de l’Indépendance du pays, tout le monde fait la fête, les rues sont bondées, les restaurants autour de la plage aussi, partout musique, danse et fiesta.








Un taxi nous amène dans le secteur des hôtels et nous dînons dans un excellent restaurant, recommandé par le chauffeur, Da Nancy. Poissons et fruits de mer excellents, au bord de la plage.

Le lendemain nous décidons de partir, l’ambiance de cette marina n’est pas celle que nous préférons. Nous continuons notre route vers Puerto Rico (voir Puerto Rico).




PUERTO RICO


2016.02.29 Puerto Rico - Ponce 17°57.939 N 66°37.118 W

Un jour et 5 heures de navigation au moteur, contre le vent à 15-20 noeuds, 179 nautiques. Le passage de la Mona est connu pour ses coups de vent, plusieurs guides donnent des recettes sur la meilleure façon de le passer, mais une chose est certaine, c’est toujours plutôt agité.

Nous entrons à Ponce en empruntant un canal, vent fort et vagues qui ne se calment que dans la baie de Ponce. Nous mouillons en face du Yacht Club qui refuse tout service aux yachts qui ne sont pas dans la marina.






Nous appelons Custom and Border Protection, exactement comme aux USA, Puerto Rico étant territoire américain.  Nous pouvons amarrer au quai carburant de la marina pour que les officiers puissent faire leur inspection. Très cordiaux, ils nous donnent plusieurs conseils sur la région.

Nous visitons Ponce, petite ville très sympa. La Place des Délices avec son immense fontaine et le célèbre musée des pompiers, qui jouxte la Cathédrale dédiée à la Vierge de Guadeloupe sont particulièrement intéressants. Comme à chaque escale, nous profitons de nous connecter à Internet et faisons un peu d’approvisionnement.




On peut se confesser par téléphone?





La navigation au sud des Grandes Antilles n’est pas spécialement intéressante, surtout d’Ouest en Est, avec un vent constamment au nez. Nous décidons de raccourcir notre séjour et d’aller aux ìles Vierges espagnoles, qui appartiennent à Puerto Rico (Vieques, Culebra, Culebrita) qui nous paraissent bien plus intéressantes.


Niki supporte stoïquement ces longues navigations, elle s’enfile sous le siège du barreur et ne bouge plus. Les marinas ne sont pas vraiment un endroit pour elle, comme en général elle ne peut pas descendre à terre. Elle préfère donc largement les mouillages, là elle peut sortir sur le pont et y jouer la nuit. Niki occupe une grande place à bord, elle est adorable et fait une grande compagnie.

2016.03.03 Patillas 17°58.568 N 65°59.666 W

Un petit village au fond d’une baie. Mouillage très rouleur. Lors de notre départ, la chaîne de l’ancre amène à bord des mètres d’un ancien filet de pêcheur, complètement défait.




2016.03.04 Les Iles Vierges Espagnoles - Vieques- Sunbay (Esperanza).
18°05.456 N 65°27.408 W








Les Vierges espagnoles ont été ainsi rebaptisées pour attirer le tourisme nautique qui se concentre essentiellement sur les Vierges américaines et anglaises.
Pendant longtemps la marine des USA s’est entraînée sur Vieques, ce qui empêchait tout passage dans le secteur. Ce n’est donc que depuis quelques années que l’île s’ouvre au tourisme.

Le sud de Vieques compte de nombreuses baie. Nous choisissons celle de Sun Bay. En dinghy nous visitons la Esperanza, un chouette village.

2016.03.05 Culebra (Ensenada Honda), Puerto Rico








On sent ici que l’on s’approche de la zone plus touristique des Caraïbes, au vu du nombre de voiliers qui augmente. Ensenada Honda offre plusieurs aspects, tranquillité et nature, ville, plages… La musique est franchement latino américaine.

Pour faire la sortie de Puerto Rico nous allons au petit aéroport de l’île. En fait ce n’est pas nécessaire, comme notre prochaine escale sera St. Thomas, une île des Vierges américaines.


Vers les îles vierges américaines.




USVI

2015.03.06 Iles ViergesAmericaines USVI - St Thomas   


Les îles les plus connues sont St.Thomas et St. John. La météo est mauvaise est un Northerly nous bloque à Charlotte-Amélie, St. Thomas. Nous nous arrêtons d'abord à la marina Crown pour faire le plein de diesel. De là nous allons ancrer dans la grande baie en face de Charlotte-Amélie.




















De nombreux bateaux sont dans la baie, en attendant que le mauvais temps passe. Chaque jour 3 à 5 bateaux de croisière arrivent, déchargeant leur cargaison de touristes,qui hantent une rue commerçante débordante de boutiques de luxe (de très nombreux produits suisses)

Nous visitons plusieurs bar et restaurants pour nous connecter à internet. Notre préféré: Green House.
Nous ne pourrons pas visiter St.John, qui est un parc national. Nous renvoyons le projet à 2017. Un problème technique (de l'eau de mer s'infiltre à travers la bague d'usure de l'hélice dans l'huile de la boite de transmission de l'hélice). Nous partons le 15 mars, profitant d'une bonne fenêtre météo, et arrivons le 17 en Guadeloupe, 260 nautiques en 48 heures.






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