Canada & USA



2015.04.20 La côte Est des USA

Grande émotion en arrivant à Port Everglades. Le frère et la sœur de Maria nous attendaient sur la jetée à l’entrée du canal et nous ont suivi en voiture jusqu’à la Marina Loggerhead, sur l’intercoastal Waterway en direction de Miami.

Port Everglades (Fort Lauderdale) 
Maria del Pilar, Andrea y German
La marina a d’excellents services, un magnifique clubhouse avec piscine, sauna, jacuzzi, fitness. Pour y arriver PITU a passé sous trois ponts basculants (Dania, Sheridan et Hollywood), qui ouvrent à l’heure et à la demie. Il faut annoncer par VHF son arrivée, le personnel des ponts est très cordial.


Loggerhead Marina - Hollywood

PITU
Nous avons passé un peu plus d’un mois en Floride, du 20 avril au 25 mai. Willy est allé en Suisse pour une réunion de l’UICN pendant 15 jours, Maria est restée en Floride pour partager quelques temps avec son frère German et sa sœur Andrea et leurs familles. Plusieurs évènements marquants: la fête des 15 ans de Juliana, la fille d’Andrea, la graduation de Juan David, son fils, la visite de l’autre sœur de Maria, Elsa, venue du Canada, de Pamela fille de Maria venue de Suisse.

Nous avons visité Hollywood FL, Jupiter, Weston, Marco Island, Fort Lauderdale, Miami.

Craig, Andrea, German, Ana Maria, Maria del Pilar  et Willy




Jupiter

Andrea y Pam

Maria y Andrea


Pam con Max. Super mascota!
Las 4 mujeres de estadia en PITU: Pam, Andrea, Elsa Victoria, Maria

ICW Intercostal water way

Pam

Juliana, Andrea y Juan David

Juan David y Juliana qui cousinent pour nous

Alejandro y Ana Maria

Los amigos

Une nuit hawaïenne
Juliana fête ces 15 ans









Graduation de Juan David









2015.05.25 Savannah, Georgia (via the Tybee roads inlet)

Nous sommes partis en laissant des êtres chers. Mono, le frère de Maria, nous a accompagné pendant quelques jours, il voulait expérimenter la vie à bord. Sortis de Port Everglades nous avons rencontré le Gulf Stream après quelques milles, ce qui nous a permis de battre notre record de vitesse : plus de 12 nœuds ! Dans un premier temps nous pensions fauire escale à S.Augustin, une des premières villes érigées par les Espagnols en Amérique du Nord, mais la vitesse était telle que nous avons poursuivi pour Savannah, afin d’éviter l’entrée de la passe de S. Augustin de nuit.






On atteint Savannah par la grande passe de Tybee, puis en remontant la rivière Savannah sur 16 milles. Comme la ville est le troisième port commercial des USA, le trafic est important, avec de grands cargos et pétroliers
Nous nous amarrons à la marina de River Street, à déconseiller à cause du prix et des conditions qui peuvent être très défavorables avec le courant et les clapots. Il est recommandé de visiter Savannh en laissant la bateau à Thunderbolt.
Savannah est une ville sympathique, avec la typique ambiance des USA du Sud. Magasins, bars et restos sont fort accueillants. Son architecture est un mélange entre éléments sudistes, victoriens et italiens.
Le coton est rapidement devenu la principale source de revenu de la región, au XVIIIe-XIXe, ce qui a provoqué le développement du port de commerce. Pour la petite histoire, les Girls Scouts on été fondées à Savannah, et Johnny Mercer, le chanteur devenu célèbre avec « Moon River » est un de ses enfants.












Comme lors de plus de 160 autres escales, Niki est allée se promener à terre. 24 h après, elle n'était pas de retour. Nous avons alerté la police (si si, ils ne nous ont pas ri au nez, mais prix la chose très au sérieux, ont donné le signalement de Niki à des organisations spécialisées pour les animaux disparus). Ils nous ont dit que souvent les gens prenaient chez eux les chats qu'ils trouvaient jolis.... 24 h après, pas de nouvelles, la mort dans l'âme nous sommes partis de Savannah pour Hilton Head. Une énorme tristesse sur PITU, comment imaginer que Niki avait disparu. Le lendemain, un coup de fil d'une dame nous dit que le chat que nous cherchions était chez elle. Au fait, elle l'avait vue sur le parking à côté du bateau, elle avait pensé qu'elle était perdue (attitude serviable et un peu sauveur de bien des gens ici) et l'avait amenée chez elle pour la conduire ensuite au bureau des animaux perdus....où elle a appris que ce chat était recherché depuis deux jours... D'où le coup de fil. Résultat: location de voiture, retour à Savannah, Niki et nous à nouveau heureux à bord.
Morale: parfois il ne faut pas trop en faire (la dame) et toujours il faut garder espoir (nous). Clin d'œil: j'aime imaginer la tête de Niki rentrant au bateau depuis sa promenade, se faisant capturer, mettre dans un sac à dos, enfermer dans un placard dans une maison inconnue, ensuite dans un magasin où la dame travaille en attendant que nous allions la rechercher. La dame nous a envoyé une photo pour voir s'il s'agissait bien de notre chat, Niki n'avait pas l'air content du tout.


Quel bonheur! Niki continue à naviguer avec nous!













Comme nous avons loué une auto pour rechercher Niki, nous avons profité de visiter Charleston. Un jour ne suffit pas, nous nous promettons de nous y arrêter à notre retour…

2015.05.28 Hilton Head Island


Mono 

Hilton Head






Charleston
Nous arrivons à l’île de Hilton Head, qui porte le nom de l’explorateur William Hilton, en remontant le grand fleuve Skull, puis le Port Royal Sound. Cette île compte 34'000 habitants et une surface de 110 km2. Il s’agit d’un lieu de vacances et de résidence de personne retraitées et aisées. La plupart des maisons sont très luxueuses. On y trouve 21 terrains de golf. C’est dans l’un d’entre eux, Harbour Town Sea Pines Resort que Pamela a gagné le championnat junior en 2004.
Malgré cette prolifération de constructions, la faune est diversifiée (alligators, cerfs, tortues marines, manatees et une grande quantité d’oiseaux et de dauphins).

Mono nous quitte ici, et rentre à Weston, FL avec la voiture de location.



2015.06.01 Beaufort, North Carolina














Nous doublons le cap Fear avec une navigation de nuit et nous atteignos Beaufort, Caroline du Nord. C’est un des ports les plus connus pour les bateaux qui naviguent entre Norfolk et la Floride. C’est aussi un port de pêche au gros célèbre.

Nous mouillons dans le Taylor’s Creek et essayons pour la première fois un mouillage bahamien, afin d’éviter un trop grand évitement.
La ville est charmante avec un centre historique bien entretenu. On y trouve encore environ 150 maisons qui ont appartenu à des capitaines et marchands qui s’établirent sur les 80 hectares achetés par l’entrepreneur anglais Robert Turner qui donna à la ville le nom de son ami le duc de Beaufort



La ville permet des vacances tranquilles et offre plusiers activités touristiques. La réserve naturelle nommée d’après Rachel Carson, l’auteur du célèbre livre « Silent Spring » qui a ouvert les yeux sur les risques des pesticides dans les années 60, se trouve juste de l’autre côté de Taylor’s Creek et abrite un troupeau de chevaux sauvages.

2015.06.06 Cape Lookout





Nous nous déplaçons au Cap Lookout pour préparer le passage du cap Hatteras. Une très belle baie, une des mieux protégées de cette côte, nous accueille. Nous visitons en dinghy la réserve naturelle qui la borde, avec une fabuleuse vue sur l’Océan, et le phare Lookout.

Nous attendrons ici une bonne fenêtre météo pour passer le Cap Hatteras, qui jouit d’une sinistre réputation, étant appelé en anglais « Graveyard of the Atlantic », vu le nombre de bateaux, surtout à l’époque de la marine à voile, qui s’y sont perdus. Sa difficulté réside dans le nombre de hauts-fonds, de courants marins (conjonction du Gulf Stream et du courant du Labrador), de coups de vent.

Le Cap en soi n’est pas spectaculaire, c’est une bande de sable fine et longue.




2015.06.08 Cape Lookout - Cap Hatteras - Hampton (Virginia)


Nous avons abordé le Cap Hatteras avec de bonnes conditions météo. Nous avons doublé le cap Morehead en passant assez près de la zone de récifs, la mer étant très calme, puis le cap Hatteras sans aucun problème. Nous avons fait le parcours avec nos amis de Zazen, qui en arrivant à Chesapeake Bay ont terminé leur tour de l’Atlantique sur deux ans.

En approchant Norfolk, nous avons aperçu deux bateaux de guerre US, desquels  il faut resetr éloignés d’au moins un mille, sous peine de se faire interpeller par VHF… Nous avons donc décidé d’entrer dans la baie en suivant le canal des cargos.

Depuis le temps que nous planifiions notre arrivée à Chesapeake, nous étions heureux de l’atteindre. Hampton, en face de Norfolk, un grand port militaire que nous avons évité avec soin, est une ville riche en histoire. Les premiers Anglais y arrivèrent en 1652, et le premier village fut établi en 1607. Le bateau hollandais White Lion y arriva en 1619, avec 20 esclaves africains capturés sur le négrier Sao Joao Bautista. Ce furent les premiers esclaves africains arrivés sur sol nord américain. Le premier descendant né dans la colonie fut baptisé en janvier 1664.









2015.06.09 Yorktown







Nous mouillons au fond de la baie près du village de Yorktown, qui fait partie du fameux triangle historique, avec Jamestown et Williamsburg. Yorktown, village petit et sympa,  est célèbre pour le bloc fait par le général anglais Cornwallis aux troupes françaises et américaines commandée par Georges Washington le 19 octobre 1781, lors de la Révolution américaine. Les Anglais perdirent la bataille, ce qui mit fin à la guerre.


Un monument commémore cette bataille importante pour la création des Etats-Unis modernes.

2015.06.10 Delta Ville - Godfrey Bay

Mouillage dans la baie de Godfrey. La baie de Chesapeake est connue pour les crabes bleus, dont la pêche se fait au moyen de nasses qui rendent la navigation parfois très compliquée, vu leur densité. Les cartes nautiques indiquent les canaux qui permettent de se déplacer, et où théoriquement les pêcheurs ne peuvent pas poser de nasses. 

2015.06.11 Piankatank River - Kalesale.

En 2013 nous avons connu à Crotone, Italie, Manuel et Asunción qui vivent à Washington mais ont un voilier pour naviguer en Méditerranée. Nous les avons rencontrés à nouveau à Athènes. Ils nous ont invités dans leur maison de vacance sur le fleuve Piankatank, un affluent du Potomac, dans la baie de Kalesale. Un endroit merveilleux et un accueil formidable.

Manuel y Asuncion



2015.06.13 Herrington Harbour South




Willy avec Joel
Nous arrivons enfin à Herrington Bay, notre destination. Elle se compose de deux marinas, la sud et la nord. HHS est un resort très bien aménagé, avec plage, piscine, fitness, restaurant. On y célèbre de nombreux mariages. La plupart des gens viennent de Washington, Baltimore, Annapolis, surtout pendant les week end, ce qui fait que la marina est très tranquille pendant la semaine. Nous sommes accueillis par Joël, que nous avions connu à Crotone avec Manuel et Asunción. Il vit à bord de son Hunter depuis plusieurs années, il connaît très bien la région et sera notre guide et mentor. Nous avons rarement rencontré une personne aussi serviable et aimable.











Pour Niki cette marina n’est pas la meilleure. Le règlement interne interdit les animaux (y compris les chats !) sans laisse et elle doit rester dans le voilier.
Pour nous ce n’est pas évident non plus, une panne d’air conditionné, indispensable ici avec la chaleur humide, rend le bateau inconfortable.
Nous visitons Annapolis, Washington et Baltimore et passons du temps avec la famille de Maria, sa tante Clarita et son mari Carlos Arturo, les cousins Jaimes et Lourdes, Claudia et Carolina, des amis comme Pablo Molina, ainsi que les équipages de Shenanigans, Zazen et Jewel of the Sea.


Maria y Carolina

Jaime, Maria, Willy Carolina y Claudia


Avec Fred, Adriana et leurs filles Marina, Penélope Paloma de Zazen nous nous rencontrons à Annapolis, à l’occasion de l’arrivée de l’Hermione, réplique exacte du voilier français de Lafayette qui aida les Américains contre les Anglais. Nous visitons aussi la rivière Sassafras, où vivent Pat et Diane de Shenanigans : un coin merveilleux !






Hank et Caren nous invitent dans leur maison blottie dans plusieurs hectares de forêt : un jardin d’Eden.











Le lit du General Washington






















Con Clarita y Carlos Arturo Millan-Duran

















Con Jaime en el BID (Banco Interamericano de Desarrollo)




Con Pablo Molina, familia y amigos en su casa en Bethesda.





Annapolis y el Hermioni




Washington











Baltimore












Impossible de visiter Baltimore et manquer un repas de Blue Crabs, un des plats typiques de la région. Quand ils viennent de muer, ils sont tendres, on les appelle Soft Crabs et on les consomme en grande friture. Cuisinés avec la carapace, on les mange en utilisant un marteau...un délice. Nous recommandons le restaurant Canton Dockside à Baltimore. 


2015.07.11 Lancaster, Pensilvania

Nous visitons la région de Lancaster, territoire de la communauté des Amish, originaires de Suisse. Ils arrivèrent en Amérique au début du 18e, certains parlent encore un patois suisse allemand connu comme « Pennsylvania Dutch ». Il s’agit essentiellement d’agriculteurs connus par leur manière de vivre simple, qui ont refusé longtemps toute technologie moderne et dont beaucoup se déplacent pour les courtes distances sur des chariots attelés à un cheval.










Lancaster

Une petite sortie pour voir le Golf US Open

Chun Gano con -8

2015.07.06 Herrington Harbour Nord

Elle appartient aux mêmes propriétaires que la marina méridionale, nous nous y rendons pour y faire un certain nombre de travaux (BLU,entretien du moteur et du générateur, sondeur, drisse supplémentaire pour un  gennaker que nous avons acheté) et pour sortir PITU de l’eau, pour le carénage et pour le laisser trois mois à sec. Dès le 14 juillet nous deviendrons terrestres, louerons une voiture pour traverser le contient jusqu’à Vancouver, en passant par les Grands Lacs, les parcs canadiens comme Banff et Glacier, et passer un mois sur la Vancouver Island. Au retoru, vers mi-septembre, nous passerons par le Montana, le Yellowstone, les Grand Tetons. Nous serons de retour à HHN le 12 octobre.

Bon été, PITU !





2015.07.14 De Maryland, USA  jusqu'à l’île de Vancouver, British Columbia , Canada



Nous voici à notre 8e jour de voyage à travers les USA et le Canada. Partis de Baltimore, nous traversons le Maryland, la Pennsylvanie, l’Ohio, le Minnesota pour atteindre le Manitoba au Canada. Première étape canadienne : Winnipeg, réputée pour le froid glacial de ses hivers. Nous sommes sur la Transcanadienne, 7800 km d’une côte à l’autre. Nous allons en parcourir environ la moitié, de Winnipeg à Vancouver. Le paysage a évolué : des vastes forêts de Pennsylvanie nous sommes passés aux grandes plaines, autrefois les immenses prairies du Midwest, cultivées de manière intensive. Blé, colza, maïs se succèdent sans fin, jusqu’à l’horizon. Ces plaines ne manquent toutefois pas de charme : ponctuées par des fermes rouges et des silos à grain, sous un ciel immense et toujours changeant, elles permettent de rêver aux grands espaces parcourus par des millions de bisons et ensuite par les cows boys et leur bétail.




Winnipeg, Manitoba, est une ville charmante. Située à l’embouchure de l’Assiniboine dans la Red River, elle est un point nodal depuis des millénaires. Les Indiens, Cree et Assiniboines surtout, ont établis leurs campements d’hiver ici depuis toujours. Une perle dans la ville : le Musée des Droits de la Personne, ouvert depuis moins d’un an, présente l’évolution des droits de l’homme dans le monde, avec une référence spéciale au Canada. Fascinant ! et démoralisant… combien de temps devra encore passer avant que ce droits universels soient appliqués partout ?

Regina, Saskatchewan. Le Royal Saskatchewan Museum vaut le détour, avec ses dioramas spectaculaires sur les principaux écosystèmes de la région et des magnifiques squelettes de dinosaures trouvés dans la région. L’étape à Swift Currentpermet la visite de deux parcs peu connus mais superbes : le parc national des prairies et le parc interrégional de CypressHill.


Le premier conserve un des derniers lambeaux de la prairie d’origine qui recouvrait tout le Midwest des USA et le Saskatchewan et Alberta méridionaux au Canada. Disparu à 75%, cet écosystème était la patrie des bisons, dont les effectifs étaient d’environ 60 millions avant l’arrivée des Européens. A la fin du 19e, en une dizaine d’années, une chasse motivée par des raisons politiques (affamer les Indiens) et économiques (industrie du cuir, spécialement des ceintures), les immenses troupeaux ont été réduits à quelques centaines de têtes. Ce n’est qu’à la fin du 19e-début du 20e que les premiers colons ont commencés à affluer dans ces contrées éloignées de tout qu’étaient Saskatchewan et Alberta. Cela semble irréel qu’il y a moins de 150 ans ces territoires étaient encore le royaume des bisons et des Indiens. Le parc a vu la réintroduction de nombreuses espèces disparues ou menacées, dont évidemment un troupeau de plus de 300 têtes de bisons. Nous avons vu notre premier serpent à sonnettes des prairies, qui prenait le soleil devant une tanière de chien de prairie. 













Cypress Hill 







Construit en 1875, le fort Walsh est devenu le quartier général des célèbres Tuniques rouges, la mythique police montée canadienne. Elles devaient surveiller la frontière et surtout faciliter les relations avec les Indiens, le gouvernement voulant ouvrir ces territoires aux colons. Apparemment, la mission a été accomplie, le Canada n’ayant pas connu des guerres indiennes aussi virulentes que les USA. Fait marquant de la vie de ce fort, les négociations avec Sitting Bull, le chef Sioux venu au Canada depuis le Montana, après la bataille du Little Big Horn et sa victoire sur Custer. Sitting Bull était accompagné par 5000 guerriers, de quoi inquiéter le gouvernement canadien. Les bisons ayant pratiquement disparus, les Sioux affamés se laissé convaincre à repasser la frontière et intégrer une réserve aux USA.  










Grande émotion de parcourir ces paysages grandioses et les sites historiques de mes lectures d’enfance !


2015.07.23 Alberta

Ici aussi, des immenses plaines cultivées, un ciel immense qui peut être fort menaçant lors de tornades qui se forment pendant l’été. Parfois, même dans le sud de la province, l’industrie du pétrole fait son apparition : des puits sont disséminés parmi les cultures.



Avant d’arriver à Calgary, nous visitons les hoodoos de Drumheller, sorte de pyramides d’Eusègne  qui ont la même origine géomorphologique. Nous sommes au cœur du « Dinosaurs Trail », un parcours suivant les sites d’une rare richesse paléontologique.



23-27.7.2015

Calgary, Banff, Jasper

Nous avons réservé un hôtel à Calgary, nous nous déplacerons chaque jour de là vers les parcs de Banff et Jasper. C’est qu’en été il faut réserver très longtemps à l’avance pour obtenir une chambre au cœur du parc. La vue des montagnes en arrivant à Calgary nous émeut : cela faisait longtemps que nous ne voyions plus des crêtes imposantes. Nous achetons un laissez-passer annuel pour les parcs du Canada, nous pourrons ainsi entrer et sortir à notre guise de ces sites qui sont payants.


Calgary est une ville en plein expansion. En une dizaine d’année elle a passé de 600'000 habitants é environ un million 400'000. Une explication ? le boom pétrolier. L’or noir commande en ville depuis les années 1960. Les cow-boys sont relégués  dans le folklore local, comme la célèbre stampede qui se déroule en juillet. Blackfoot, Sarcee et Stoney, les anciens maîtres de ces prairies, ont été parqués dans des réserves dès 1877. Le centre de la ville s’orne de gratte-ciel modernes, et nous ne pouvons éviter l’attrait du MEC, Mountain Equipment Coop, la Mecque de l’outdoor : impossible de ne pas rêver de grandes randonnées en entrant ici.

Nous restons à Calgary cinq nuits, la journée nous nous déplaçons dans les parcs nationaux de Banff et Jasper.

Ces deux parcs, adjacents, sont une des merveilles naturelles du Canada. Deux autres parcs, Yoho et Kootenay, complètent ce splendide écosystème. Créés à la fin du 19e, ils sont dès le début destinés à attirer des touristes, qui arrivaient sur place grâce au tout nouveau chemin de fer. Les deux parcs contiennent des petites villes, Banff et Jasper. Les infrastructures permettent d’accueillir entre 2 et 4 millions de visiteurs par an, y compris dans les stations de ski qui existent dans les parcs. De prime abord, un certain choc en voyant une autoroute traversant les deux parcs de part en part. En fait, cet axe concentre la plupart des visiteurs en des points stratégiques très bien aménagés. Des centaines d’hectares sauvages ne sont parcourus que par des rares amateurs de grande randonnée. Nous trouvons le temps de parcourir quelques-uns de ces magnifiques sentiers. Parmi les endroits les plus caractéristiques, nous visitons l’Icefields Parkway, avec ses majestueux glaciers, les chutes de l’Athabasca, Lake Louise et Lake Moraine. La longue route entre Banff et Jasper permet de découvrir des paysages à couper le souffle. 
Moraine 





















Lake Louise
Castle Mountaine
Boom Lake
Le Canada est le pays des Ours, noirs et grizzlies. Les autorités de Parcs Canada prennent très au sérieux la menace potentielle. Même si les accidents sont rares, il s’agit de respecter plusieurs règles, placardées sur tous les sentiers et montrées dans les centres d’interprétation. A Banff, dans les zones où des grizzlies ont été observés, il est interdit de se promener à moins de quatre personnes, qui doivent se tenir à moins de 3 mètres les unes des autres. Nous sommes équipés de clochettes à ours, et d’un spray à utiliser en dernier recours. Nous avons été accueillis dans un groupe de trois jeunes femmes très sympas qui se promenaient avec deux huskies, des « retraités » d’une meute de chiens de traineau. La promenade était escarpée et nous avons bien remarqué que nous n’avons plus vingt ans… bon, nous nous sommes consolés en disant que les filles étaient remorquées par les chiens… 




Ces montagnes ne sont pas intéressantes uniquement du point de vue de la nature. Le thème des Premières Nations, les conflits, les injustices, leur culture est aussi omniprésent. La conquête de l’Ouest canadien, toute récente, est aussi très bien documentée, en particulier les tribulations pour la construction de la Canadian Pacific, la ligne de chemin de fer qui a permis la colonisation de l’Ouest, puis de la route transcanadienne.

Glacier Athabasca








Saliendo de los parques nacionales entramos en una zona de media montana y llanura interesante... 
Fue interesante llegar a la ciudad de Golden saliendo del parque Glacier y nos alojamos en unas cabanas que tienen un sistema de funcionamiento muy particular acogiendo jovenes de todas partes del mundo que quieren trabajar por unas horas y tener alojamiento incluido. Aqui se tiene lo basico necesario, no mas... Niki adoro este lugar pero no podia salir mucho tiempo a pasear por el riego de los osos.

28.7.2015
Déplacement de Calgary à Golden, petite ville sans vraiment aucun atout, si ce n’est d’être située entre les parcs de Yoho et Glacier. Pour l’atteindre, nous traversons Yoho. Montagnes plus sauvages et escarpées que dans Banff et Jasper. Nous ne prenons pas le temps de parcourir une des randonnées, mais nous faisons deux arrêts le long de la route. Le premier nous permet d’admirer un des chefs-d’œuvre de l’ingénierie ferroviaire canadienne : les tunnels en spirale qui permettent à la Canadian Pacific de franchir les Rocheuses ici à la limite du partage des eaux continentales. Le deuxième est un pont naturel sur la rivière, un arc de pierre calcaire sous lequel les eaux se sont frayé un chemin. 
Nous nous arrêtons à Golden, nous logeons dans les Mountain Views Cabin, sorte de village de maisonnettes rappelant un ancien campement. Pittoresque et sympa.

Le propriétaire engage des jeunes qui voyagent à travers le monde et qui financent leur voyage en s’arrêtant travailler dans des sites comme celui-ci, affilié à une organisation internationale. La cabane est assez minimaliste, mais charmante. Niki adore l’endroit… mais ne peut pas sortir trop loin, dans  la forêt environnante on signale des ours noirs.
Un pequeno encuentro con un oso negro





Colombie britannique

29.7.2015
Excursion en auto dans le Parc national de Glacier. Ici aussi, l’autoroute Transcanadienne traverse le parc. Les autorités sont conscientes du gros problème que représente cet axe d’importance nationale à travers un site protégé. Avertissements aux automobilistes et passages à faune sont la réponse aux nombreux accidents entre animaux sauvages et voitures. Nous visitons un des célèbres campgrounds canadiens : l’emplacement est magnifique, cela nous donne envie de faire du camping dans ces endroits merveilleux.

Nous visitons le centre d’interprétation du Col Rogers, qui donne un bon aperçu du travail titanesque accompli pour le levé topographique devant définir le tracé du rail pour la Canadian Pacific. Il faut imaginer les conditions, en 1880, alors que ce secteur du pays était encore pratiquement inconnu.

30.7.2015

Dernière étape avant Vancouver : nous traversons le parc Glacier, celui de Revelstoke avec un arrêt dans une magnifique forêt primaire de Thuyas géant (ou Cèdres de l’Ouest). Nous rejoignons Kamloops en passant par Kelowna et Merritt. Très beaux paysages de lacs posés entre les collines, chaînes de montagnes recouvertes d’épinettes, prairies très sèches cette saison, parsemées de cultures, notamment des vignobles.


Old Cedar Park





30.7.2015

Dernière étape avant Vancouver : nous traversons le parc Glacier, celui de Revelstoke avec un arrêt dans une magnifique forêt primaire de Thuyas géant (ou Cèdres de l’Ouest). Nous rejoignons Kamloops en passant par Kelowna et Merritt. Très beaux paysages de lacs posés entre les collines, chaînes de montagnes recouvertes d’épinettes, prairies très sèches cette saison, parsemées de cultures, notamment des vignobles.


2015.07.31 Vancouver






Alejandro Veccia, skipper de Nordwind nous invite pour connaître le voilier et à converser sur la possibilité de passer de l’Atlantique au Pacifique par le passage du nord-ouest, dans l’Arctique.

La soeur de Maria, Elsa et son mari John nous accueillent chez eux pendant 17 jours: des hôtes magnifiques ! Le temps vole, visites de la ville et des environs, invitations chez leurs amis, golf.
La ville est très belle: grands parcs urbains, plages, rues vivantes, restaurants sympas. Le centre ville, Canada Place, Stanley Park, Yaletown, Gastown, Kitsilano, Granville Island,NOrth et West Vancouver, les ports, les forêts : une liste non exhaustive d’endroits qui permettent des promenades et des visites innombrables. Le Pacifique, omniprésent, ajoute une touche spéciale.

Une ville des plus agréables, cataloguées parmi les 5 villes au monde qui offrent la meilleure qualité de vie.

A quelques kilomètres, la station de sports d’hiver de Whistler, devenue célèbre avec les JO d’Hiver de 2010 vaut le détour. En été elle se transforme en centre pour le vélo de montagne, très fréquenté.




El tiempo se nos fue volando entre la visita de la ciudad que nos pareció preciosa, las invitaciones de sus amigos  y el golf.

La ciudad respira un ambiente jovial y agradable: grandes parques para caminar o montar en bicicleta, playas, calles con almacenes y restaurantes que viven. muy cerca se encuentra la estación de Ski de Whistler. En el verano es también muy simpática y se convierte en un sitio de mountain biking y caminatas. Muy lindo!

Tiene lugares muy interesantes como el centro de la ciudad, Canadá Place, Standley Park, Yeltown, Gastown, Kitsilano, Granville Island, North and West Vancouver, los puertos, bosques etc.. los lugares para pasear son interminables. Una ciudad muy agradable y es por esto que ha estado catalogada entre las 5 ciudades que ofrecen mejor calidad de vida en el mundo.










Avec les copines



 Lynn Regional Park



John et Willy

The Varley Trail avec les copines


 






Maria, Cata et Elsa

Thank you to Elsa and John

Niki traverse le continent américain


Après de longues réflexions, nous avons décidé de prendre Niki avec nous. Nous n’avons pas eu le cœur de la laisser dans une garderie pendant  près de trois mois ! Première étape, choisir des hôtels « pets friendly ». Les animaux y sont admis, soit gratuitement, le plus souvent moyennant une finance de 10 à 15 CAD. Ensuite il faut penser à toutes les petites commodités de notre mascotte : son sable et sa caisse, nourriture, jouets, cage de transport. Dans l’auto, Niki se conduit parfaitement : elle admire de longs moments le paysage par la fenêtre, elle dort, elle mange un peu. Elle a vite compris que l’espace antérieur de l’auto lui était interdit, sauf du côté passager, et qu’il était inutile d’essayer de sortir de l’auto lors des haltes. 
Dans les hôtels, elle commence par une inspection méticuleuse de toute la chambre, puis s’installe de longs moments à la fenêtre pour observer la rue. La nuit elle dort avec nous, le plus souvent à coté de Maria del Pilar. Quand nous partons pour une excursion et la laissons dans la chambre, nous avertissons le personnel de nettoyage afin qu’il ne laisse pas Niki s’enfuir…
L’expérience est donc très positive, même si parfois un peu contraignante. En voyage par exemple, il n’est pas possible de laisser le chat seul dans l’auto fermée au soleil, ce qui limite les possibilités d’excursion. Mais la plupart du temps nous atteignons l’hôtel assez tôt dans l’après-midi, ce qui nous permet de laisser Niki dans la chambre et de visiter ce que nous désirons.



2015.07.17 Vancouver Island



Après Vancouver, nous nous rendons à Vancouver Island, BC : vieilles forêts de cèdres rouges avec des arbres immenses, 20'000 ours (la plus grande densité au Canada), une population importante de couguar. C ‘est une île immense, de 500x100 km. Notre idée était de pêcher à la mouche dans les rivières les plus connues du monde : mais voilà, nous sommes un peu dépités ; nous avons notre permis pour truite et saumon, mais au vu de la grande sécheresse, toutes les rivières sont fermées à la pêche ! Le temps est au beau fixe les deux premières semaines : soleil, 25 degrés en moyenne, parfait pour les longues randonnées. Nous partons avec sac à dos garnis de clochettes à ours et spray anti-ours. 

En effet, tout sentier est placardé d’avis pour avertir le promeneur qu’il se trouve en zone à ours ET couguars, qu’il faut faire du bruit et que, si jamais un de ces sympathiques animaux aurait l’idée de nous attaquer, qu’ il faut répondre en hurlant et donnant de grands coups de bâton (au couguar) et en arrosant la truffe du plantigrade avec le spray qui « crache »  à 5.50 m…

C’est émotionnant de parcourir des forêts profondes habitées par des grands carnivores. Je dois dire qu’ici la philosophie est tout autre qu’en Suisse : il n’y a pas de troupeaux, peu d’apiculteurs, les ours sont partout (ils viennent dans les jardins des villas dans les quartiers externes de Vancouver, plusieurs vidéos montrent des familles d’ours se rafraîchissant dans les piscines familiales par cette vague de chaleur…), et la politique n’est pas de tuer l’ours qui s’approche des habitations, sauf s’il y a mort d’homme (fait très rare), mais d’avertir les « consommateurs » de wilderness (et les propriétaires de maisons construites sur et dans les territoires à ours) qu’il existe un risque potentiel, que les carnivores font partie intégrante de l’écosystème, et qu’il faut connaître les règles de conduite en se promenant et en cas de rencontre. Par ailleurs, toutes les poubelles de la région sont à preuve d’ours, ce qui évite un des problèmes que nous avions eus aux Grisons… 

Début septembre, le temps change ; relativement nuageux, de petites pluies, température plus fraîche. 

Victoria

La capitale de la Colombie britannique, était déjà une ville alors que Vancouver n’était qu’un port pour concentrer les troncs.  Victoria est une ville à mesure humaine, ravissante, son port et son front de mer sont des plus agréables.  La ville abrite plusieurs musées dont le Royal BC Museum, parfait pour découvrir l’histoire naturelle de la Colombie britannique ainsi que les Premières Nations.
En quelques minutes de la ville, la nature est présente : parcs régionaux, forêts profondes, rivières. Nous faisons une belle marche dans le Goldstream Provincial Park,  connu pour la remontée du saumon chum en automne. Cette année, cela semble compromis au vu de la sécheresse.


Tsawwassen - Swuartz Bay





Inner Harbour



















Royal Roads University


L’uni de Royal Roads où a étudié notre nièce Catalina, un endroit charmant. Le terrain est loué par l’Université au Ministère de la Défense pour un dollar symbolique. L’Université se charge de l’entretien des édifices et des très beaux jardins. Le film Xmen y a été tourné, et de nombreux mariages y sont célébrés.

 








2015.08.30 Victoria Fisherman's Wharf








Taxi
Le sud de l’île de Vancouver

En moins d’une demi heure en auto on peut visiter la Presqu’île de Saanich qui va de Schwartz Bay (où arrivent les ferries de Vancouver) jusqu’à Victoria. On passe par des collines cultivées, des quartiers avec des villas luxueuses, les baies avec de belles plages et d’excellents restaurants. On peut aussi admirer les îles proches, prendre un bateau pour les visiter ou pour voir les baleines.





2015.08.24 Sydney se trouve sur cette presqu’île, c’est une ville sympa. Nous visitons le dernier marché d’été de la saison, qui offre artisanat et denrées alimentaires de la région, le tout agrémenté par des musiciens de rue. Une particularité de la ville, le nombre impressionnant de belles librairies.

Pas loin de Sydney le prestigieux jardin Butchard, issu d’un vaste parc privé construit sur une ancienne carrière de pierre calcaire, accueille de milliers de visiteurs.















Nous logeons dans une maison de View Royal, au nord de Victoria, tout près du Thetis Lake Provincial Park, qui offre de belles promenades.

Thetis lake










2015.09.25 Cowichan Valley

Une vallée fertile, paysage très différent des grandes forêts  du reste de l’île. 
Au fond, un lac allongé, poissonneux, une route en fait le tour. Nous admirons les belles maisons au bord de l’eau.






Shawigan Lake
Des nombreux lacs de la région, nous jetons le dévolu sur celui-ci, é une demi-heure de Victoria. C’est la représentation du rêve canadien : de jolis cottages les pieds dans l’eau, avec de belles forêts tout autour. Il serait agréable de vivre ici…. Nous en reparlerons le moment venu.

2015.08.25 Nanaimo
C’est la deuxième ville de l’île. Son front de mer offre une belle promenade. Toute la ville s’est développée à l’arrière du port, autour de deux rues marchandes. Ici aussi, la ville a évolué de port de charge vers un centre d’accueil des touristes, Nanaimo étant bien placé pour visiter le nord de l’île de Vancouver.









Beach house Restaurant - Beutiful view


2015.09.04 Sooke Potholes Provincial Park
Un parc qui s’étire le long de la rivière, très fréquenté en été pour les possibilités de baignade dans les grandes piscines naturelles qu’offre la rivière. 
Le parc se termine par un campground au bord de la rivière, géré par la T’Sou-Ke Nation. La rivière avait un caractère sacré pour les Indiens, qui venaient y pêcher le saumon. Nous imaginons ces splendides poissons remonter les chutes de la rivière pour atteindre sa source. Mais nous sommes trop tôt dans la saison, la remontée ne commencera que dans plusieurs semaines.
Pour en savoir plus sur cette Nation, voir tsoukenation.com













2015.09.05  Port Alberni-Ucluelet-Tofino

Nous profitons d’une belle journée pour explorer ce secteur, qui va du centre de l’île à sa côte ouest.
 Peu avant Port Alberni, le parc régional de Cathedral Cove, un magnifique exemple de la forêt primaire dans l’ouest de Vancouver Island : des cèdres rouges et des pins de Douglas de plus de 800 ans, au sol des dizaines d’arbres déracinés par un ouragan de 1997, un sous-bois exubérant. Que l’on est loin des forêts qui ont subi l’influence humaine. Ici en Colombie britannique le secteur forestier est primordial, et on voit un peu partout des coupes rases à différents stade de régénération .La plupart du temps ces coupes sont replantées, beaucoup avec du pin de Douglas, ce qui donne des forêts moins diversifiées que les forêts primaires. D’autres part, le coupes laissées à l’abandon pendant des décennies offre de nouveaux habitats dans les recrus denses, notamment pour l’ours qui profite de l’abondance de myrtilles y poussant.
Port Alberni était une petite ville dont l’économie se baisait essentiellement sur la pêche et l’exploitation forestière. Ces deux branches ayant diminué, la ville est un peu à la dérive, mais tout de même intéressante à visiter.


Port Alberni







Ucluelet est une petite ville au bord du Pacifique, avec un charme puissant. Nettement moins touristique que sa voisine, Tofino, elle est la porte d’entrée du Wild Pacific Trail, 8.5 km. A peine plus au sud commence le West Coast Trail Unit, un des parcours les plus célèbres du Canada, 75 km dans des secteurs très sauvages, avec puma, loups, ours, où le randonneur doit être totalement autosuffisant. Le parcours dure en moyenne 8 jours entiers. En programme pour une prochaine visite….

Tofino se situe à la fin de la route, mais n’a guère l’allure d’une ville de bout de piste… elle est devenue la capitale très branchée de spectaculaires explorations de la nature environnante, du surf, de l’observation des tempêtes du Pacifique en hiver. Animée et fréquentée par de nombreux artistes.

Juste à côté commence la Pacific Rim National Park Reserve, avec des plages à perte de vue, des forêts enveloppées dans des brouillards mystérieux et bien entendu les incontournables ours. Lors de notre visite, une mise en garde pour la présence d’ours dans deux secteurs était en vigueur. 

Contrairement au West Coast Trail, qui ne se visite qu’à pieds, ce secteur délivre certains de ses secrets même aux automobilistes. Un centre d’interprétation très bien fait, situé sur la plage Wickninnish, donne une excellente introduction.
Ucluelet - Grand Beach



Long Beach - Tofino





2015.09.09 East Sooke Regional Park

Ce parc se blottit dans une presqu’île à l’ouest de Victoria, à environ 30 mn de voiture. Il comprend de belles forêts, qui furent exploitées il y a des dizaines d’années et de nombreuses plages, très intimes. Tout près de la rive, des forêts de laminaires (kelp) ondulent au gré des vagues du détroit Juan de Fuca.  Les photos ne peuvent pas décrire l’atmosphère un peu mystique de ce parc, ni le parfum de la forêt qui commence à prendre ses couleurs d’automne.






Parksville-Qualicum Beach-Campbell River-Strathcona Provincial Park-Gold River-Port McNeill-Telegraph Cove-Port Hardy

L’île de Vancouver est immense! Nous décidons d’en explorer la partie nord en deux jours… une gageure, mais cette excursion nous permet d’avoir une idée de la beauté de ce secteur.

Parksville et Qualicum Beach sont deux bourgades balnéaires, au climat agréable. Elles donnent sur la mer et font face à un chapelet d’îles.


Campbell River est la capitale de la pêche au saumon. Nous avons hâte de découvrir cette rivière, la seule ouverte en cette période de sécheresse. Nous nous plaçons au-dessus d’un des pools les plus célèbres et regardons les pêcheurs. Il y a de tout, des plus expérimentés aux débutants aux premières armes. Les saumons qui remontent en cette saison sont les pinks, qui d’après les locaux ne sont pas bons é manger, à cause d’un goût de vase qu’ils prennent quand ils entrent en eau douce pour frayer. Il faut bien voir que ces cohortes de saumons que nous voyons remonter le fleuve vont mourir dans quelques jours, après s’être reproduits.
Les pêcheurs capturent les saumons en les crochant par la nageoire dorsale, essentiellement, et les relâchent aussitôt après. Nous ne sommes pas d’accord : quel  genre de pêche est-ce celle-là ? C’est comme harponner un banc de centaines de poissons qui remontent… pas une grande habileté, en fait. Et surtout pour les relâcher… à notre avis il faut les laisser tranquilles et se dédier aux truites qui sont aussi abondantes dans cette magnifique rivière.














Le parc de Strathcona est le plus ancien de Colombie britannique, il comprend  2458 km2, et abrite les trois grands de la faune locale : loup, ours et puma. Il offre des centaines de km de trails, de tous les niveaux. Nous nous contentons d’en  parcourir deux.















Gold River est une ville née en 1965 pour abriter les ouvriers d’une fabrique de pâte à papier, qui a fermé. Le village se recycle dans les programmes de outdoor.



Telegraph Cove est un ancien village historique, acheté par un privé et transformé en centre d’accueil. Très charmant.







Port Mc Neill et Port Hardy sont les deux petites villes les plus au nord de Vancouver Island. Très branchée sur le tourisme écologique et de randonnée, ils ont une atmosphère bon enfant et accueillante. 




Il n’y a pas que des notes positives : la Colombie britannique est un gros exploitant de bois. Evidemment dans les parcs il n’y a aucune exploitation, mais en dehors, surtout au nord de l’île, la présence de grosses compagnies est tangible. Les versants des montagnes sont massivement exploités par coupe rase, puis replantés le plus souvent en  sapins de Douglas, à croissance rapide. Le Douglas est une essence indigène, mais ne forme jamais en nature des peuplements purs : dans une forêt naturelle, cette espèce est mélangée avec des cèdres rouges, des pruches et plusieurs autres. De plus, ces arbres sont replantés tellement serrés que la forêt ressemble après à une réserve de pâte à papier sur pied, plutôt qu’à un écosystème diversifié. Le résultat est que dans les secteurs exploités on voit un damier de parcelles avec des âges de développement différents. Les premiers stades sont encore relativement favorables à la faune, cerf et ours y trouvant une bonne source d’alimentation, tant que le sol est occupé par des buissons feuillus. Mais dès que les Douglas croissent, la forêt devient de plus en plus serrée et nettement moins intéressante pour la faune.

Le paysage se trouve donc fortement influencé par ces pratiques, et on observe un peu partout les traces de cette activité : scierie, fabriques de pâte à papier, dépôts, gigantesque radeaux de troncs flottants sur les lacs et les fjords.





2015.09.14 Gulf Islands - Salt Spring

Vancouver Island est entourée par de nombreuses îles plus petites. Nous décidons de visiter Salt Spring Island, qui fait partir des îles du Golfe dans le Détroit de Géorgie. Depuis le ferry nous observons trois baleines, passant tout près de la côte.
Elsa, la sœur de Maria, nous a accompagné dans cette visite. Nous avons été enchanté par cette île. En route pour la ville principale, Ganges, nous nous arrêtons pour visiter une fromagerie artisanale : une dégustation nous convainc aussitôt de la qualité des produits, issus de lait de chèvre. Plus loin, une autre fromagerie qui laisse ses fromages en libre service, non seulement on prend les fromages dans le frigo, mais on laisse l’argent dans la caisse, ouverte pour que les clients puissent y faire de la monnaie… 
Le long de la route, de belles maisons dans la forêt, beaucoup avec vue sur la mer. Ganges offre une ambiance de petite ville du Midi, avec des boutiques originales, des bistrots excellents et des galeries d’art.

Nous ajoutons Salt Spring Island à la liste des endroits où nous pourrions vivre après notre voyage.















Visite de l'hotel  Hastings House un hotel Chateaux Relais  qui se situe dans un cadre idyllique












Après notre voyage au Canada, nous sommes retournés de Seattle à la Baie de Cheasapeake. Tout le voyage aller-retour a duré 15'000 milles terrestres, dans une Chrysler 300.









2015.09.18 Retour West - Est des USA Yellowstone, Grand Téton

Le séjour au Canada se termine. Nous nous sentions fort bien à Victoria (Vancouver Island), bien installés dans notre appartement, l’impression d’être à la maison. Dur de repartir, même en sachant que de nouvelles aventures nous attendent. Nous allons rejoindre notre voilier qui nous attend dans la Baie de Chesapeake, et nous allons parcourir les USA d’ouest en est, avec des arrêts dans les parcs nationaux de Yellowstone et des Grands Tetons.

2015.09.18 Seattle (Washington)

Nous prenons le ferry de Victoria à Seattle, Etat de Washington. Dans cette grande métropole sont basées des compagnies comme Microsoft et Boeing. Elle s’est développée autour de bras de mer et de lacs. Située à quelques kilomètres de Vancouver, elle s’articule autour du Puget Sound, un fjord immense. De nombreux lacs, comme le lac Washington, complètent le paysage. L’offre touristique est grandiose : les parcs nationaux des alentours (St. Helen, Olympics, Rainier) ainsi que les îles de San Juan offrent de multiples possibilités.











La ville a une culture vibrante. Nous choisissons de visiter le Pike Place Market, un grand marché couvert où le saumon dans toutes ses déclinaisons (taille, espèces) règne. Mais ce n’est pas tout : une multitude d’ingrédients donne envie de se mettre aux fourneaux !



















Deuxième visite fascinante, celle au Musée Chihuly, le grand maître du verre soufflé. L’artiste, qui a voyagé dans le monde entier, particulièrement en Europe et évidemment à Venise, donne une touche très personnelle à ses objets, une explosion de formes et de couleurs magnifiques.






















Seattle mérite un séjour prolongé, notre séjour n’a pas permis d’épuiser toutes ses merveilles. Mais, comme on dit, il ne faut pas tout voir d’un endroit, afin de maintenir l’envie d’y revenir.








2015.09.20 Montana Reinier




Nous faisons une escale dans le Parc National du Mount Rainier, le 5e parc national des USA créé en 1899. 956 km2, une altitude variant de 500 à 4'392 m, l’altitude du Mount Rainier, qui fait partie de la chaîne des Cascades. Cette montagne majestueuse est d’autant plus impressionnante que les plaines environnantes sont très basses. Le Mt.Rainier fait partie d’une chaîne de volcans, proches les uns des autres : Baker, Adams, Glacier. La dernière éruption de Rainier a eu lieu au 19e siècle, il semble actuellement endormi, mais une nouvelle éruption, au potentiel destructeur énorme, n’est pas à exclure. Les glaciers latéraux de la montagne pourraient en effet fondre et se mélanger aux roches et à la lave, créant des coulées pouvant se déplacer jusqu’aux alentours de Seattle.

Lacs et rivières sont nombreux.
Flore et faune sont très variées, suite aux différences altitudinales qui vont de l’étage collinéen à l’étage alpin. Nous découvrons une petite partie de c parc par une belle randonnée qui nous a permis de voir le Rainier dans toute sa splendeur, sans le brouillard dans lequel il s’enveloppe en général..

Au centre d’interprétation du Parc nous comparons les cartes et photos de différentes époques, qui révèlent, une fois encore, l’influence du changement climatique. On le remarque surtout au niveau des glaciers latéraux qui disparaissent à vue d’œil.























MONTANA

2015.09.22-29 Philipsburg, Montana




Le Montana. Un vieux rêve, depuis le film “Au milieu coule une rivière”. Le paradis de la pêche à la mouche, nous souhaitons vivement en profiter, surtout que sur l’île de Vancouver la pêche était fermée suite à la sécheresse !

Nous logeons dans une magnifique cabane en rondins. Un poêle suédois permet de tempérer les nuits déjà frisquettes du mois de septembre. La propriétaire, membre de Airbnb, nous a averti de ne pas laisser Niki courir à l’extérieur, des ours et des élans fréquentant régulièrement le site. Nous n’en apercevons point, mais les gens du village voisin confirment l’information.




 

15,000 Milles parcourus dans une Chrysler 300






Ce territoire fut occupé par les Sioux Lakota, les Cheyennes, les Nez Percés, les Arapahos, pour ne citer que les tribus les plus connues. C’est au Montana qu’a eu lieu le bataille du Little Big Horn, où Sitting Bull et ses alliés ont infligé une cuisante défaite à la cavalerie US commandée par Custer, en 1876. Le Montana compte de nombreux sites historiques liés aux guerres indiennes. Nous revivons avec émotion les épisodes qui ont conduit à la quasi disparition des peuples autochtones, il y a un peu plus d’un siècle… c’était hier.

Le Montana est immense, nous avons concentré nos visites dans sa partie sud-ouest. Les villes principales sont Butte, Anaconda, Helena (capitale de l’Etat), Dillon, Philipsburg.











Nous avons visité des villes fantôme, fondées lors de la fièvre de l’or et abandonnées quand les filons se sont épuisés. Nous avons marché dans les rues de Bannack, nous avons l’impression qu’à chaque pas un mineur va sortir d’une maison, que les cris dans le saloon sont encore présents. Le Montana a toujours de nombreux gisements de cuivre, pétrole, zinc, gas naturel, argent et or.

















Les évènements liés à la culture amérindienne sont nombreux. Des Pow Wow, concours de danses avec les costumes traditionnels de chaque tribu ont lieu régulièrement dans différentes villes. Nous avons pu en voir un à Helena.

Les sites témoins d’anciennes batailles entre cavalerie et Indiens sont légion. Nous visitons avec recueillement celui de Big Hole, un endroit qui ne fait pas honneur à la cavalerie américaine, qui a attaqué à l’aube un groupe de Nez Percés, tuant enfant, femmes et vieillards.


Los eventos relacionados con la cultura amero indiana  son numerosos. Así, en diferentes ciudades celebran periódicamente el Pow Wow, competencia de danzas y grupos musicales muy interesante y pintoresca con los vestidos tradicionales de cada tribu que va al encuentro y que tuvimos la oportunidad de asistir en Helena.











Catedral de Helena:











Le parlement de Montana (Helena)




Le ranch Grant-Kohrs, à Deer Lodge, est le seul ranch géré par le service des Parcs nationaux américain. C’est un témoignage poignant d’une époque révolue, quand les troupeaux de longhorns pouvaient paître sur des centaines de km2 sans barbelés dans les prairies.









Les rivières du Montana sont tout simplement merveilleuses. Eau pure, cours naturels, beaucoup de poissons. Nous profitons à fond de rivières légendaires comme le Big Hole, Rock Creek, Clark Fork, Blackfoot (si, si, celui d’Au milieu coule une rivière). Heures inoubliables passée au bord de ces rivières, le murmure de l’eau, parfois son tumulte, l’absence d’autres pêcheurs : nous nous sentions comme sur  une rivière privée. Un des meilleurs moments de notre voyage.  












Un mot sur Philipsburg, le village proche de notre cabane. C’est un ancien village minier qui a maintenu son aspect de ville du Far West et un rythme très tranquille. Il a connu son heure de gloire avec sa mine d’argent, une des plus grandes du monde. Les édifices victoriens rénovés, les petits magasins et restaurants invitent à la promenade dans cette bourgade qui donne la sensation que le temps ne s’est pas écoulé.













2015.09.29 - 2015.10.02  Parc National de Yellowstone


Nous quittons notre cabane à Philipsburg pour nous approcher de l’entrée ouest du parc, à Gallatin. Trois Etats US se partagent le premier parc national du monde, créé rn 1872. Il s’agit sans aucun doute d’une attraction touristique majeure, et le service des parcs a mis les moyens pour canaliser le flot de millions de visiteurs. Il est possible de visiter le parc en deux jours, en utilisant une route (Great Loop) spécialement conçue pour amener les visiteurs sur les principaux lieux d’intérêt. Mais on peut aussi rester des semaines en campant dans l’arrière-pays dans des milieux spectaculaires.

Yellowstone est surtout connu pour ses phénomènes géologiques liés au volcanisme: geysers, fumerolles, eaux thermales en ébullition sont omniprésents. Les geysers islandais et néo-zélandais sont connus, mais ceux du Yellowstone sont bien plus nombreux. L’attraction principale est le Old Faithful, qui crache son panache de vapeur et d’eau bouillante à heures plus ou moins régulières.












La faune est aussi spectaculaire. Le bison, espèce emblématique, d’antan omniprésente dans les grandes prairies, décimée par une chasse absurde au 19e siècle, constitue aujourd’hui une belle population dans le parc. Nous sommes toutefois loin des 50 millions de bisons présents avant l’arrivée des Européens ! Ours noirs et grizzlies, élans, cerfs, coyotes sont relativement faciles à voir. Le loup a été réintroduit et reste au centre d’une polémique entre chasseurs, agriculteurs et conversationnistes.

Troisième attraction du Yellowstone, l’histoire de ses habitants, présents ici depuis au moins 11'000 ans ainsi que des premiers colons et trappeurs. Les centres d’interprétation fournissent de nombreux renseignements sur les différents épisodes de la colonisation.





















2015.10.2-6  Parc National Grand Tetón




 








Nous nous dirigeons vers Victor, Idaho, au sud-ouest du Yellowstone. Notre but : le parc national des Grand Teton. Nous résidons dans une petite cabane meublée avec goût. L’Idaho est plus petit que le Montana, mais est riche de beaux paysages et d’une nature intacte. Il compte 1.5 millions d’habitants pour 216'000 km2. Les montagnes sont omniprésentes, intercalées de grandes vallées majestueuses.










Entre Victor et le parc se trouve Jackson Hole, ville touristique d’hiver et d’été. Il nous semble d’être dans les Alpes suisses. A sa périphérie on rencontre le Musée national de l’art de la faune, qui réunit un grand nombre d’œuvres d’artistes américains et européens qui travaillaient en Amérique du Nord. Un seul sujet : la faune et les paysages d’Amérique du Nord. Le National Elk Refuge, qui commence juste à l’extérieur du Musée, accueille la migration de milliers de wapitis en hiver. Les premiers exemplaires arrivent lors de notre séjour.

Les Grand Teton s’étendent au sud du Yellowstone. Cette chaîne de montagne, impressionnante, surgit de la plaine du fleuve Snake. Elle trouve son origine dans une faille verticale qui a commencé il y a 10 millions d’années. L’érosion a modelé le massif. Le parc contient de nombreux écosystèmes, lacs, forêts, rivières, plaines vallées alpines. Le parc compte plusieurs vestiges des différents habitants ayant vécu ici, dont les Mormones qui ont établi ici une colonie en 1889.

Ce parc marque la fin de notre périple américain. Dès le 6 octobre nous commençons notre retour vers la baie de Chesapeake, sur la côte Est des USA, où PITU nous attend après avoir subi un certain nombre de travaux d’entretien.

Maria ira en Suisse puis en Colombie, Willy en Chine pour une session du Conseil de l’UICN.

















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Bahia de Chesapeake (Herrington Harbour North) 38°46.256N 076°33.797


Nous partons de Chesapeake sur PITU le 24 novembre avec Walter, notre ami qui doit faire ses mille milles nautiques pour le permis haute mer suisse. C’est Maria, qui assume la fonction de capitaine pour ce trajet, qui validera ses milles.

Le climat est déjà froid. Dans la marina, eau et électricité ont été coupées. C’était le moment de partir ! La plupart des autres  voiliers dans la marina sont sortis de l’eau, nous attendons une bonne fenêtre météo pour partir.

Harrington Harbour Nord
















Washington:



















Assateague Island
































Nuestros vecinos en la marina. Hermosa casa ceca de la marina

Nuestros amigos y familia en Chesapeake



Départ de la bahia de Chesapeake vers la Floride

Température 5°-10° 

2015.11.24 Oxford 38°41.728 N 076°10.426 W


Comme il n’y a pas beaucoup de vent, nous atteignons au moteur Oxford, dans la partie Est de la baie de Chesapeake, au bord du Tred Avon River, un affluent de la Choptank River. Le village est très pittoresque. Le livre de James A. Michener, Chesapeake, décrit magistralement cette région et son évolution de l’arrivée des premiers européens à nos jours. Nous ne pouvons qu’en recommander la lecture.


Il fait froid et nous continuons notre voyage  avec les arrêts suivants :























2015.11.25 Solomons Islands (Patuxent River - Mill Creek)
 38°19.972 N 076°27.032 W











2015.11.26 Reedville (Cockrell Creek) 37°49.527 N 076°16.791 W 












2015.11.27 Deltaville (Fishpoint - Piankatank River): 
37°32.389 N 076°20.221 W 










2015.11.28 Cape Hatteras:




Salida de la Bahia de Chesapeake
























2015.11.29 Cape Lookout, Carolina del Norte 
34°37.226 N 076°32.973 W


Barco camaronero

























2015.11.30-3 Beaufort, North Carolina 34°42.700 N 076°38.856 W



2015.11.03-04 Georgetown (Minim Creek- Wyniah Bay) 33°15.493 N 079.14.984 W



Nuestro amigo Walter































2015.12.08-10 Fernandina Beach 30°40.309 N 081°28.131 W





Maria (pitu) firma como capitana, las 1000 Millas de Walter para que pueda obtener su permiso de navegacion.














2015.12.10-11-12 West Palm Beach - Riviera Beach Marina 
26°46.436 N 80°03.083 W

Nous passons les Fêtes de Noël et du Nouvel An avec la famille de Maria. Fantastique. Auparavant Heidi nous rejoint pour prendre quelques vacances avec Walter en Floride.








Jupiter Área:



Los hermanos. Carlos Alberto y German

Las hermanas: Ma del Pilar, Andrea y ElsaVictoria


En PITU con Walter, Mono, Ana Maria, Alejandro y Mariana

Nuestra hija Pamela


Juliana, Pam y Andrea

En Disnay

Pam, Samy y Juliana

John, Elsa y Diana

Samy y Daniel

Viva la montana rusa



Pam y Jabrane

Navidad 2015

Los hermanos Estrada Duran

Juan David y Pam

Laura y Mariana - Las sobrinas

Ma del Pilar con las hermana Serrano (Xime y Consu)


Los sobrinos

Consuelo

Ana Maria, pitu y Mariana en Miami
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Heidi la querida esposa de nuestro amigo Walter viene a la Florida al puerto de Riviera Beach a reunirse con su esposo para hacer un viaje en la Florida.
Chao Walter fué muy agradable tenerte a bordo.










2016.01.04 Jacques et Christine Guy nous rejoignent à West Palm Beach. Ils nous accompagneront jusqu’à Cuba. Nous ne partirons que le 7 janvier, les conditions météos étant très défavorables.






2016.01.07-08 Rodríguez Key 25°03.580 N 080°26.960 W 


Nous parcourons 113 milles de nuit pour atteindre Rodiguez Key à 13.00. Nous ancrons sous le vent d’un key de mangrove. Nuit parfaite sans vent et mer tranquille.












2016.01.09 Boot Key (Marathon) 24°41.427 N 081°07.054 W

Ce key est bien connu par les navigateurs allant à Key West ou vers les Bahamas. PITU est trop grand pour s’abriter dans le marinas ou naviguer dans l’Intercostal Waterway. Résultat, nous devons ancrer à l’extérieur, sans protection, et passer une nuit plutôt agitée avec un vent de plus de 15 nœuds.





2016.01.10 Key West 24°34.625 N 081°47.172 W


L’île du soleil et d’Hemingway. Key West est connu comme le point le plus au sud des USA, pêcheurs, artistes, écrivains et touristes s’y rencontrent. On y trouve le Mile 0 de la N1. l’autoroute qui parcourt toute la côte Ouest des USA. Les maisons sont ravissantes.






Nous avons pris une bouée dans la baie de Brighton, que nous avons atteint en passant par un chenal étroit et sinueux. Nous voyons de nombreux voiliers mis à mal par le mauvais temps, échoués sur le rivage.
La météo est horrible. Pluie et vent du Nord fort, un des célèbres Cold Fronts fréquents en hiver dans ce secteur.
Nous regrettons cette situation, Jacques et Christine sont venus pour profiter de la navigation et du soleil ! Impossible de traverser sur Cuba, surtout que nous devons passer le Gulf Stream, ce qui rend la navigation encore plus délicate.

Malgré ces données, nous passons un bon moment à bord, avec de grandes discussions, beaucoup de lectures et d’amitié. Merci les amis de votre patience !






Départ musclé de Key West - Traversé du Guld Stream et arrivée à Cuba - Marina de Heminway.







tranquilité et fatigue à l'arrivée de la marina de Hemingway, Cuba



Marina de Hemingway



Maria programme les nouvelles aventures









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